Les constructions durables

Introduction:

La notion de la construction durable  touche l’ensemble des acteurs du secteur de la construction. Chacun doit œuvrer à son niveau de cette dernière partie montre l’importance de la sensibilisation et présente le cadre normatif actuel et son évolution.
  La construction durable amène à accorder une attention toujours plus grande aux aspects lies aux matériaux des ouvrages de construction. Le choix des matériaux durables est de plus en plus important. ceci implique qu’il ne faut pas seulement tenir  compte des aspects techniques, fonctionnels, esthétique, économique et légaux des matériaux et produits de construction, mais aussi d’avantage des performances écologiques et socio-économiques.



Qu’est-ce que construire ou rénover et habiter de façon durable ?

Construire ou rénover et habiter de façon durable,  c’est accorder une attention particulière aux éléments suivants :
·        l’environnement : les richesses naturelles de notre planète ne sont pas inépuisables ! Nous devons donc rester attentifs aux économies d’énergie et d’eau et au recyclage des matériaux utilisés.
·        La qualité et la fonctionnalité des habitations : une construction doit durer le plus longtemps possible et satisfaire au mieux les besoins de ses habitants.
·        le confort, la sécurité, l’hygiène et la santé des habitants.
·        La fonction sociale et esthétique des habitations.

Exemples de constructions durables : 

Les constructions en glace (IGLOU)
La construction écologique
* Généralités :
- Les constructions en glace et en neige représentent pour la plupart d’entre nous l’apanage des contes de fées.
-  les Inuits ont fait le choix d’utiliser l’igloo comme habitation en raison de géographique de ce peuple, le climat particulier de ces régions et la morphologie de ces hommes.
- L'igloo un logement écologique face au réchauffement climatique.
- L’igloo est une sorte de cabane faite de neige et de glace. Igloo signifie « maison de neige » dans le langage des esquimaux. Il leur faut seulement 20 minutes pour construire cet abri pour la nuit. L’intérieur de l’igloo est réchauffé par une lampe à huile. Il fait près de 50 degrés de plus qu’à l’extérieur, si bien que les esquimaux peuvent se mettre nus pour dormir !
- Les excellentes propriétés isolantes de la neige rendent la vie dans un igloo étonnement confortable.
* Construction de l’iglou :
- La neige utilisée pour faire un igloo doit avoir une résistance structurelle suffisante pour pouvoir être coupée et empilée de manière appropriée.
- La meilleure neige à employer à cette fin est une neige qui a été pressée par le vent, ce qui rend compacts les cristaux de glace.

-       Les blocs de neige, découpés à l'aide d'un couteau, doivent être d'environ 1m de long, 40 cm de haut et 20 cm de large
-       L'entrée doit être positionnée le plus bas possible pour éviter que le vent ne s'y engouffre.
-       De plus, une fosse à froid vise à conserver la chaleur au sein de l'igloo. Celle-ci permet l'évacuation du froid vers l'extérieur.
-       Les trous de ventilation sont nécessaires, sinon le dioxyde de carbone produit par la respiration humaine s'accumule, et peut entraîner la mort.

·         Isolation de la neige :

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la neige est un très bon isolant thermique. C’est-à-dire qu’elle conserve aussi bien le chaud et le froid. Mais il est important de différencier les cristaux de la neige elle-même. C’est sa contenance en air, qui fait de la neige un matériau isolant. Ainsi plus important sera sa quantité d’air, meilleur sera son isolation, et plus faible sera sa masse volumique.
- La neige fraîche possède une masse volumique de 100kg/m2.
- Elle est donc un meilleur isolant que la neige de névé de 500kg/m2.


·         Matériaux et techniques :
Toutes les bases qu'il faut pour démarrer un chantier d'habitat écologique !
des matériaux d'éco-construction et de leurs systèmes constructifs (bois, métaux … etc.).
·         But des constructions écologiques :
- Sobriété, simplicité et la santé avant tout.
- les points essentiels : Énergie grise et CO2, bio climatisme, parois perspirantes, étanchéité et  principes thermiques.
·        Les techniques constructives :
 construire en bois et dérivés,  en pailleterre crue, maçonnerie à isolation répartie, à parois multiples et comparaison des systèmes constructifs.
·         Les matériaux d'isolation :
Stratégies d’isolation, isolants écologiques et  correcteurs thermiques.
·         Les matériaux d'étanchéité :
Peau interne, externe, pare-pluie en murs.
·         Les murs à ossature bois :
Ossature bois et paille, isolant cellulosique, finitions extérieures.
·         La toiture :
La charpente, exemples de toitures froides, couverture, toiture végétalisée.
·         Qualité de l'air intérieur :
Humidité, CO2 et autres polluants, techniques de ventilation, flux, température de l'air de ventilation.
·         Les baies extérieures :
Orientation et pente des vitrages, qualité des vitrages et du châssis, PVC, alu, bois ou châssis mixte ? , différents types d’ouverture, positionnement du châssis, étanchéité à l'air et à l'eau, les portes : opaques et isolantes - protections solaires.
·        Fondations, soubassements :
Le sol, fondations, dalle de sol.



Conclusion


En conclusion, un bâtiment Construction CB permet de réduire l’impact environnemental sur le cycle de vie {fabrication + chauffage} de 20 à 50% par rapport à d’autres types de solutions constructives.
-      Intégrer les enjeux du développement durable dans le choix et l’utilisation de matériaux de construction.
-      Apprendre une méthode d’analyse des matériaux pour en déterminer leur caractère durable.
-      Entamer des projets d’écoconception.
-      Apprendre à évaluer les impacts environnementaux des projets.
-      Savoir intégrer les matériaux durables dans un projet de construction neuve ou de réhabilitation.
-      Savoir évaluer les avantages et limites d’utilisation des matériaux de constructions durables : matériaux structurants et non structurants.
-      Savoir choisir les systèmes constructifs en fonction des caractéristiques des matériaux et des ressources locales disponibles.
-      Concevoir les détails d’exécution de matériaux encore peu répandus.
-      Maîtriser le coût dans le processus.